Explosion à Beyrouth
Corps gisant au sol, bâtiments détruits, carcasses de voitures brûlées et des milliers de blessés. Au port de Beyrouth, 2750 tonnes de nitrate d’ammonium entreposées « sans précaution » sont à l’origine de violentes explosions qui ont dévasté la capitale libanaise , lui donnant des airs de fin du monde.
Une première explosion a été entendue vers 18 h – heure locale – suivie d’une deuxième déflagration très puissante qui a provoqué un gigantesque champignon de fumée dans le ciel.
Jusqu'à 300 000 personnes se retrouvent sans domicile à Beyrouth, au lendemain des explosions qui ont secoué le port, a indiqué le gouverneur de la capitale Marwan Abboud, estimant le coût des dommages à plus de trois milliards de dollars.
Les hôpitaux de la capitale sont saturés. Plusieurs hôpitaux ont par ailleurs été dévastés par la puissance des explosions et ont dû évacuer des patients vers d'autres établissements à travers le pays.
« Les infrastructures ont été complètement anéanties », a affirmé à la chaîne LBC un responsable de l'hôpital Al-Wardieh, qui se trouve en face du port de Beyrouth. « Nous n'avons plus d'eau ni d'électricité, tout a été détruit, nous ne pouvons recevoir aucun blessé. »
Selon le dernier bilan de la Croix-Rouge libanaise, plus de 100 personnes ont été tuées et plus de 4000 autres blessées.