Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni mènent des frappes en Syrie
Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont mené samedi des frappes ciblées contre la Syrie pour punir le régime de Bachar al-Assad accusé par Donald Trump d'avoir mené des attaques chimiques «monstrueuses».
Selon un correspondant de l'AFP sur place, plusieurs explosions successives ont été entendues suivies par des bruits d'avions tandis que des colonnes de fumée s'élevaient du nord-est de la ville.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), des centres de recherche scientifique, «plusieurs bases militaires» et des locaux de la garde républicaine à Damas et ses environs ont été pris pour cibles.
De Londres, la première ministre britannique Theresa May a affirmé qu'il n'y avait «pas d'alternative à l'usage de la force», assurant que «tous les recours diplomatiques» avaient été explorés, en vain.
Le ministère britannique de la Défense a annoncé avoir frappé, à l'aide de quatre avions de chasse Tornado GR4 de la Royal Air Force, un «complexe militaire» près de Homs, à l'ouest de la Syrie. Il a parlé d'une opération «couronnée de succès».
Depuis Paris, le président français Emmanuel Macron a souligné que les frappes françaises étaient «circonscrites aux capacités du régime syrien permettant la production et l'emploi d'armes chimiques»