Christophe Colomb retourne en Europe après son premier voyage
Le 3 août 1492, les trois bâtiments quittèrent le port. Le voyage fut relativement rapide et sans difficulté. Sur le journal de bord, tenu par Colomb, on ne trouve que cette mention : « L’équipage, n’en pouvant plus, se plaignit de la durée du voyage, mais l’amiral fit de son mieux pour ranimer son espoir. »
Dans la nuit du 11 au 12 octobre, on aperçut une lueur. Au petit jour, on était en présence d’une terre : c’était Guanahani, un îlot des Bahamas. Le Nouveau Monde était découvert. Mais Colomb était persuadé qu’il était arrivé au voisinage de Cipango (le Japon).
Colomb, désormais, cherche à atteindre le continent asiatique et, dans les jours suivants, il explore la mer des Antilles, touchant notamment à Cuba et à Hispaniola (Haïti). La Santa María se brise sur les récifs de Cap-Haïtien. Colomb doit laisser dans l’île la moitié de son équipage et il repart pour l’Europe en ce jour.
Après avoir essuyé une terrible tempête, il entre le 4 mars à Lisbonne et le 16 à Palos. Colomb rapportait quelques pépites d’or, quelques épices, du coton, des patates et du tabac, ces deux derniers produits alors inconnus en Europe. On pouvait penser que les terres nouvelles recelaient d’immenses richesses. L’Espagne devait s’en assurer l’exclusive domination et empêcher toute revendication portugaise. Ce qu’elle fit en armant plusieurs expéditions successives.