Gens d'ici - Naissance - Renée Claude, chanteuse
Journal de Montreal
Aînée d’une famille de six enfants, de trois filles et trois garçons, Renée Bélanger, de son vrai nom, a intégré très tôt le milieu de la chanson.
Puisque sa mère chantait tout le temps, alors que son père jouait du saxophone, Renée s’est inévitablement intéressée très jeune à la musique. À l’époque, elle commence par suivre des cours de piano, de chant et d’art dramatique. Elle décide, malgré sa timidité, de se présenter au concours amateur Les découvertes de Billy Munroe, à la station de radio CKVL, en interprétant une chanson de Gilbert Bécaud. Elle remporte le premier prix, qui lui ouvre la porte des petits cabarets, où elle se produit dès lors régulièrement.
C’est véritablement à partir de 1969 que Renée Claude conquiert définitivement le cœur du public, grâce à sa collaboration avec Stéphane Venne. Celui-ci lui écrira notamment Le tour de la terre, Le début d’un temps nouveau, Tu trouveras la paix et La rue de la Montagne, entre autres.
Au début des années 1970, elle fait la rencontre d’un jeune parolier, Luc Plamondon, et travaille avec les musiciens du Ville Émard Blues Band.
L’arrivée des années 1980 marque un changement de cap pour Renée Claude. Elle décide de rendre hommage à ses idoles en montant des spectacles comme Moi, c’est Clémence que j’aime le mieux, en 1980. Les années suivantes, à travers différents tours de chant, elle célèbre l’œuvre de ses idoles de toujours, dont Léo Ferré et George Brassens, et propose également un spectacle, en duo avec Claude Léveillée, intitulé Partenaires dans le crime.
L’année 2006 marque son dernier retour sur disque avec la sortie d’Entre la terre et le soleil, Renée Claude chante Luc Plamondon, sorte de recueil de toutes les chansons que lui a écrites son auteur fétiche, accompagné d’une seule nouveauté, Ballade pour mes vieux jours.
La voix de l’immortelle C’est le début d’un temps nouveau était atteinte de la maladie d’Alzheimer depuis plusieurs années. Depuis 2017, l’interprète séjournait dans une résidence pour personnes âgées non autonomes, et sa santé avait fortement décliné depuis l’automne dernier. Elle ne parlait plus et ne reconnaissait plus son conjoint, Robert Langevin, qui l’aura soutenue jusqu’à la fin.
Renée Claude emportée par la COVID-19
Journal de Montréal
Décès le 12 mai 2020
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