Naissance - Klondike Joe
Joseph Whiteside Boyle, surnommé « Klondike Joe », entrepreneur minier et aventurier. Il est né à Toronto, Ontario, le 6 novembre 1867 et décédé à Londres en Angleterre le 14 avril 1923. En 1897, il devient gérant du boxeur australien Frank Slavin, avec lequel il fait des tournées à Toronto, San Francisco et Victoria. À Juneau, en Alaska, Boyle et Slavin entendent parler de la ruée vers l'or du Klondike et font partie du premier groupe de chercheurs d'or à traverser le COL WHITE. En 1904, il fonde la Canadian Klondike Mining Co., dont l'énorme équipement de dragage fonctionne à plein rendement dès 1910, de même qu'une installation hydroélectrique (mai 1911). En 1905, il dirige une équipe de hockey, les Klondike Wanderers, qui tente, en vain, de remporter la COUPE STANLEY.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Boyle forme sa propre unité de mitrailleuses et reçoit le titre de colonel honoraire. Il part pour l'Angleterre en 1916 et, après avoir exercé des pressions pour participer à l'action, est envoyé en Russie pour y organiser le système ferroviaire. Après la prise du pouvoir par les bolcheviks, il est nommé président de la Commission de l'alimentation de toutes les Russies, responsable de la collecte et de la distribution de la nourriture.
On lui confie la tâche de rapporter en Roumanie les archives nationales et le papier-monnaie (probablement pas les joyaux de la couronne, comme on l'a prétendu). Pour y parvenir, il doit forcer un blocus russe. En tant qu'émissaire de confiance entre la Roumanie et les bolcheviks, il voit à assurer la signature d'un traité de paix.
Il réalise un autre exploit en assurant, cette fois, l'évasion de 54 prisonniers roumains tenus en otage à Sébastopol. Tout en fournissant des renseignements à l'Angleterre et à la France, il s'emploie sans relâche à soulager la misère du peuple roumain déchu. Après la guerre, il travaille à restructurer l'industrie pétrolière roumaine et dirige une brève mission d'aide canadienne. Ses efforts font de lui un héros national en Roumanie, où il devient le confident, l'ami et peut-être l'amant de la reine Marie, qui le décrit succinctement comme un homme « qui n'a peur de rien et qui, par sa force de volonté extraordinaire et son intrépidité, réussit à passer partout ».
De la Russie, il reçoit l'ordre de Sainte-Anne et l'Ordre de Saint-Vladimir; de la France, la Croix de Guerre; de l'Angleterre, l'Ordre du service distingué; et de la Roumanie, la Couronne de la Roumanie, l'Étoile de la Roumanie et la Grande Croix. Sa carrière exceptionnelle en Europe de l'Est n'est pas reconnue au Canada.
Décès le 14 avril 1929
Wikipédia