Sports - Le NASCAR à Montréal NASCAR Canadian Tire: Ranger de bout en bout
Andrew Ranger salue la foule, avant la course, aux côtés de sa compagne Photo: Bernard Brault, La Presse
Photo Bernard Brault, La Presse Patrick Carpentier salue la foule avant la course.
Parti en pôle, Andrew Ranger a mené l'épreuve de NASCAR Canadian Tire de bout en bout, sans jamais être inquiété par la concurrence.
Chaque fois qu'il en a eu l'occasion, le pilote de 24 ans a forgé de bons écarts entre sa voiture numéro 27 et la suivante. Il a su bien gérer les relances après les drapeaux jaunes pour conserver sa place en tête.
Napa 200: Ambrose l'emporte, Tagliani deuxième
L'Australien Marcos Ambrose a ponctué une journée mouvementée en enlevant de façon spectaculaire le Napa 200, samedi, sur le circuit Gilles-Villeneuve. Alexandre Tagliani a été le meilleur des pilotes québécois avec une belle deuxième place.
Arrivé à Montréal quelques minutes avant la course en provenance du Michigan, Ambrose a remonté tout le peloton en quelques tours avant d'être victime d'un accrochage avec Jacques Villeneuve. Repoussé au milieu du classement, il a encore réussi à combler son écart sur les meneurs et a pris la tête à dix tours de l'arrivée pour ne plus la céder.
Carpentier aurait souhaité une meilleure fin de carrière
Patrick Carpentier rêvait de terminer sa carrière sur une belle performance et il était en position de le faire à une vingtaine de tours de l'arrivée. Une poussette de l'Américain Steve Wallace, à l'entrée de l'épingle, l'a malheureusement lancé en tête à queue et il n'a pu reprendre la course avant qu'une vingtaine de pilotes soient passés.
Reparti en 27e place, il était revenu à la 12e à dix tours de l'arrivée, mais a finalement été abandonné par la mécanique de sa Toyota #99. «Wallace est un idiot, a lancé Carpentier. Je ne comprends pas qu'il ait un volant à temps plein.
«Ça fait trois fois qu'il me sort comme ça. Je ne sais pas où il regardait, il y avait peut-être un avion qui passait. Quand il m'a sorti, je savais que c'était terminé pour moi. Dans la voiture, j'aurais arraché le volant...
Le pilote de 40 ans a néanmoins tiré un bilan positif de sa carrière. «C'est très rare que tu puisses terminer une carrière avec une victoire. On pourrait se réessayer pour terminer sur un bon résultat, mais ça pourrait durer 20 ans comme ça. Si c'était toujours comme aujourd'hui avec un volant à l'année, ce serait plaisant. Mais je ne veux plus courir sur des pneus usagés.
«C'est le temps de passer à autre chose. Je vais prendre un petit verre de vin avec ma femme». Le pilote de 40 ans, qui a brillé en monoplaces et en NASCAR, va maintenant se consacrer à son entreprise de construction à Las Vegas. Ils sont toutefois nombreux, ceux qui croient que Carpentier n'a pas vraiment mis fin hier à sa belle carrière...